À l'exception peut-être de quelques puristes, l'électricité fait partie du voyage à vélo. Celui qui roule loin des commodités urbaines doit donc être capable de la produire par ses propres moyens.
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Appareil photographique, tablette, smart-phone et lampes de poche sont les accessoires que l'on possède qui nécessitent d'être chargés à plus ou moins court terme. Tous ces appareils ont un point commun, ils se rechargent à une intensité égale ou inférieure à 2.1 ampères. Si de nos jours, produire de l'électricité sur son vélo est chose faisable, produire plus de 2.1 ampères avec une installation de petite taille n'est pas encore possible. Ce fait élimine donc les ordinateurs portables énergivores, mais bien pratiques pour la gestion des photos et celle d'un blog. Si produire de l'électricité est de plus en plus usité par les voyageurs au long court, faut-il encore savoir comment le faire. Deux alternatives s'offrent au cyclo-voyageur : le solaire et la dynamo. Pour notre part, nous avons opté pour les deux options. Non pas que l'on soit gourmands en énergie, mais parce que l'une comme l'autre performent dans des situations différentes. Le panneau solaire (Xtorm) nécessite un ensoleillement que les conditions météorologiques et la latitude n'offrent pas toujours. La dynamo demande une vitesse que la topographie empêche parfois. Le mixe des deux est donc une solution qui évite de manquer La photographie du voyage. Les plus techniciens d'entre nos lecteurs se questionneront peut-être sur la manière de recharger un appareil à l'aide d'un panneau solaire pendant que l'on roule ou comment une dynamo qui produit une énergie d'intensité variable peut-elle charger un appareil sans l'endommager ? La réponse réside dans un seul objet : la batterie. Notre panneau solaire est monté sur une batterie de 6000 mAh qui fait la taille d'un bon steak. Elle se charge la journée à l'aide du soleil ou de la dynamo que l'on y branche et recharge les accessoires la nuit. Les dynamos utilisées de nos jours (Son 28) sont loin de ressembler à celles que l'on faisait frotter contre les gentes de nos vieux vélos et qui ralentissaient la monture plus qu'elles ne produisaient d'électricité. Conçues autour d'un moyeu spécifique, elle n'engendre pour ainsi dire aucun frottement. Selon le transformateur qu'on lui adapte, elles peuvent produire de l'électricité à partir de 12 km/h. Le choix d'un adaptateur performant est donc indiqué lorsque l'on sait que lors de notre précédent voyage, nous avons roulé à une vitesse moyenne de 14 km/h.
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Quelques lignes techniques qui sans doute vous éclaireront sur la question du comment photos et textes sont réalisés à même les plateaux et les cols tibétains.
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