Délaissé, notre clavier n’avait plus ce sens que l’on aime à lui donner. Comme une plume sans encre, il avait rejoint le rang des inutiles. Cet outil qui, il y a encore quelques semaines, transmettait la beauté de cette aventure que sont nos vies, s’est tu face aux difficultés rencontrées. Une plaidoirie décrivant la somme et les sources de cette noirceur n’aurait que la faiblesse de nous faire replonger. Je préfère m’arrêter sur la beauté du moment présent et faire l’éloge de cette force qui émerge de l’amour qui nous lie. La fatigue était profonde et se ressent encore à ce jour. De plus, la problématique n’a que peu changé. Mais nos vies sont pleines d’histoires qu’il nous faut revisiter pour en tirer des enseignements. Une réalité et la beauté de rencontres passées nous ont permis de mieux comprendre cette brume noirâtre qui s’échappe de chaudrons où bouillonnent la rancœur, l’individualisme et la médiocrité. Armés de nos sourires, de tolérance et d’intégrité, nous avons balayé notre envie de tout quitter. Le bonheur est contagieux et c’est atteints de ce virus que nous allons répondre à cette situation. Le bonheur et la simplicité pour étendard.
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